3.3. Clés étrangères

Soient les tables temps et villes définies dans le Chapitre 2, Le langage SQL. Il s'agit maintenant de s'assurer que personne n'insère de ligne dans la table temps qui ne corresponde à une entrée dans la table villes. On appelle cela maintenir l'intégrité référentielle des données. Dans les systèmes de bases de données simplistes, lorsqu'au moins c'est possible, cela est parfois obtenu par la vérification préalable de l'existence d'un enregistrement correspondant dans la table villes, puis par l'insertion, ou l'interdiction, du nouvel enregistrement dans temps. Puisque cette approche, peu pratique, présente un certain nombre d'inconvénients, PostgreSQL™ peut se charger du maintien de l'intégrité référentielle.

La nouvelle déclaration des tables ressemble alors à ceci :

CREATE TABLE villes (
        ville       varchar(80) primary key,
        emplacement point
);

CREATE TABLE temps (
        ville      varchar(80) references villes,
        t_haute int,
        t_basse int,
        prcp       real,
        date       date
);

Lors d'une tentative d'insertion d'enregistrement non valide :

INSERT INTO temps VALUES ('Berkeley', 45, 53, 0.0, '1994-11-28');
ERROR:  insert or update on table "temps" violates foreign key constraint "temps_ville_fkey"
DETAIL : Key (ville)=(a) is not present in table "villes".

Le comportement des clés étrangères peut être adapté très finement à une application particulière. Ce tutoriel ne va pas plus loin que cet exemple simple. De plus amples informations sont accessibles dans le Chapitre 5, Définition des données. Une utilisation efficace des clés étrangères améliore la qualité des applications accédant aux bases de données. Il est donc fortement conseillé d'apprendre à les utiliser.